pour une collaboration sereine
Si le développement durable
est aujourd’hui au cœur du travail de l’architecte,
l’architecture et son traditionnel chef d’orchestre
ne peut être la seule préoccupation
d’une construction durable.
Thermique, facteur lumière, autonomie et production d’énergie,
ventilation, matériau, distance, énergie grise,
autant de données, parfois incompatibles, qui entrent en jeu
en plus des inévitables, temps et argent.
La conception d’un tel ouvrage,
entraîne donc inévitablement
des arbitrages pour la maîtrise d’ouvrage,
un accompagnement pour la maîtrise d’œuvre.
Pour être plénière,
chaque décision devrait pouvoir se faire
en intégrant l’ensemble des préoccupations
d’une démarche soutenable.
Face à ce bouleversement des habitudes
et la difficulté de s’adapter
Il est tentant pour un architecte de se découvrir
des qualités de spécialiste.
Trop souvent par le mime,
Il déplace alors sa compétence
sur des données importantes mais déjà portées
par ses nombreux cotraitants.
Il apparaît pourtant qu’un pilier complet
révélé par notre illustre compatriote
est parfois malmené par l’exigence de performance
et mériterait d’être porté haut dans les arbitrages.
La Culture, comme donnée primordiale,
une donnée évidente à défendre pour un architecte
dans la réorganisation des compétences
et le travail en maîtrise d’œuvre élargie,
pour une collaboration sereine.

Le grand Seiji Ozawa- © Masatoshi Uenaka